Blockchain définition
Préambule
La blockchain est avant tout un protocole de confiance, constituant un système quasi inviolable.
La confiance représente le problème majeur d’Internet : piratage, propagation de fausses informations, pare-feu, vol de données personnelles, etc.
C’est pourquoi nous voyons apparaître des systèmes de vérification d’identité de plus en plus sophistiqués tels que Captcha, double authentification, QR code, etc.
C’est également la raison pour laquelle le vote électronique, par exemple, n’est pas généralisé.
Les risques d’usurpation d’identité sont trop importants.
Comprendre la blockchain
La blockchain est une technologie de stockage de l’information.
Pour comprendre la blockchain, il est nécessaire de comprendre les bases de données.
Une base de données permet de récupérer des données de manière dynamique (requêtes) à partir de tables organisées.
Par exemple, si vous avez perdu votre mot de passe, en fournissant votre adresse e-mail, la base de données vous renverra votre mot de passe stocké dans la table appropriée de la base.
Les bases de données sont généralement centralisées, soit sur un serveur au sein de l’entreprise, soit sur un serveur distant dans un centre d’hébergement. Bien que ce système fonctionne efficacement, il présente des vulnérabilités :
- La gestion de la base de données (ajouts, modifications, suppressions) est souvent confiée à un ou plusieurs gestionnaires dédiés, ce qui peut entraîner des erreurs.
- Si le serveur est attaqué, l’ensemble du système peut s’effondrer.
La blockchain est une base de données décentralisée, sécurisée et transparente.
Elle représente une base de données partagée entre tous ses utilisateurs connectés en réseau, fonctionnant sans intermédiaire. Chaque utilisateur de la blockchain possède une copie identique et intégrale de la base de données.
Chaque entrée (ou bloc) dans la blockchain est enregistrée de manière permanente, ce qui signifie qu’il n’y a pas de suppression. Ainsi, chaque enregistrement est tracé et conservé dans la blockchain.
Qui définit les règles de fonctionnement de la blockchain ?
Les règles de fonctionnement de la blockchain sont définies par son protocole de consensus, qui est généralement établi dès la création de la blockchain et peut évoluer au fil du temps avec le consensus de la communauté.
Dans un réseau blockchain, les règles de fonctionnement comprennent notamment les mécanismes de validation des transactions, la manière dont les nouveaux blocs sont ajoutés à la chaîne, les récompenses pour les mineurs, les règles de gouvernance et les protocoles de sécurité.
Le protocole de consensus peut varier en fonction du type de blockchain.
Par exemple, Bitcoin utilise le protocole de consensus de preuve de travail (Proof of Work), tandis qu’Ethereum travaille à la transition vers un protocole de consensus de preuve d’enjeu (Proof of Stake).
En fin de compte, ce sont les participants du réseau, tels que les mineurs, les nœuds complets et les développeurs, qui influencent et décident des règles de fonctionnement de la blockchain par le biais de propositions, de votes et de mises à jour logicielles.
En résumé
La blockchain est une technologie décentralisée d’entreposage et de partage des données sans intermédiaire central, qui repose sur la validation d’un ensemble de serveurs autonomes. En cas de panne d’un serveur, le système continue de fonctionner.
La base de données est constituée d’une chaîne de blocs immuables, où l’enregistrement d’un nouveau contenu crée un nouveau bloc. Toute consultation ou modification de contenu est enregistrée de la même manière.